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LE GOÛT DU MONDE À Paris, beaucoup de restaurants se disant locavores se fournissent en fait au marché de Rungis, où transitent des produits du monde entier. Seuls quelques chefs peuvent se targuer d’utiliser leurs propres fruits et légumes. Cybèle et Franck Idelot, eux, ne veulent pas se contenter de maigres bacs de plantes aromatiques comme la plupart de leurs confrères. « Au départ, on visait simplement un lopin de terre près de Boulogne, avec un sol sain, qui n’ait pas été abîmé par les produits chimiques », explique celle qui a transformé un ancien relais de poste des Yvelines en domaine accueillant des chambres d’hôte, un restaurant bistronomique et, surtout, un potager qui permet à ce dernier d’être autosuffisant. « Notre volonté, c’est de faire le travail le plus sain possible, précise la cheffe. Quand on est arrivés, on a fait analyser les sols pour vérifier qu’ils n’avaient reçu aucun traitement. Aujourd’hui encore, on n’utilise pas de produits chimiques. » Découvrez notre article en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil. _ 📷 @anneclaire.heraud #PourLeMonde ✏️ @leo.pajon #mlemag #mlemonde #jardin #cuisine #nature #locavore @cybele_idelot @domaine_les_bruyeres78

Fondatrice du collectif Algos victima, l’avocate Laure Boutron-Marmion a fait de la protection des mineurs contre les dérives des réseaux sociaux son cheval de bataille. C’est elle qui a déposé le premier recours collectif contre TikTok au nom de familles endeuillées. À chaque fois, il est reproché à la plateforme chinoise d’avoir exposé les enfants à des vidéos promouvant le suicide, les troubles alimentaires ou l’automutilation. « Très vite, les jeunes tombent dans une marmite de morbidité », résume l’avocate, à propos de ces algorithmes si addictifs. À Créteil, la justice, après ces signalements, n’a pas encore ouvert d’enquête, mais TikTok a accepté de répondre dans les prochains mois, par le biais de ses avocats. « La première victoire, c’est d’avoir une procédure contradictoire, se félicite Me Boutron-Marmion, en espérant un éventuel procès. Depuis dix ans, les plateformes ont joué de leur silence, elles ne prenaient pas la parole sur ces sujets-là. » Elle espère aujourd’hui que le rapport parlementaire sur les effets des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes débouchera sur une loi. Retrouvez notre article en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil. _ 📷 @simoneperolari #PourMLeMagazineDuMonde ✏️ Yann Bouchez #mlemag #mlemonde #justice #santementale #reseauxsociaux #tiktok

Au sommaire du numéro 729 de M, disponible aujourd’hui : ⏪ Maigreur, fourrure, diversité : le grand renoncement de la mode 👒 Au pays des groupies de Jane Austen 🫂 Oasis par le photographe Jill Furmanovsky ❄️ Une série mode venue du Nord Et aussi : Le réalisateur Nadav Lapid, dissident du cinéma israélien, la silencieuse et destructrice propagation du gaz « hilarant » et la découverte d’un maître chapelier. _ 📷 @smallditch ; @chrishoarephoto ; @jillfurmanovsky ; @mikaeljansson #mlemag #mlemonde #sommaire #magazine @sophieabriat & @valentinp.perez @oasis @themightyi @liamgallagher @editionsseghers @malinajoseph

Disponible demain, le numéro Spécial mode de M Le magazine du Monde. Celle-ci est une affaire de tendances. Et pas seulement parce que sa raison d’être est de proposer, chaque saison, à ses clients et clientes son lot de nouveautés, souliers, imprimés, chemisiers... Elle est aussi le reflet de la société dans laquelle elle évolue, et en épouse forcément les contours. À rebours du revirement conservateur à l’œuvre dans le secteur, que les journalistes Sophie Abriat et Valentin Pérez décryptent dans ce numéro, la styliste Malina Joseph Gilchrist s’éloigne des odes à la féminité rétrograde pour livrer une série qui va de l’avant. _ 📷 @mikaeljansson #PourMLeMagazineDuMonde ✏️ @mariepierrelannelongue Stylisme @malinajoseph Direction créative @jbtalbourdet #mlemag #mlemonde #magazine #magazinecover #couverture #fashion #mode #septemberissue @jacquilouise__ @darthnoor @louisghewy @karinwesterlundd @alinamazic @catoush66 @julialangecasting

En couverture du numéro Spécial mode de M Le magazine du Monde, disponible demain : L’hiver approche. L’Américaine Malina Joseph Gilchrist, habituée de nos pages, y revient avec le photographe Mikael Jansson, un vétéran du secteur. Ils sont allés en Suède, sur les terres natales de Janssen, pour mettre en scène une série inspirée des contes et légendes scandinaves. Mer Baltique, mousse, arbres, cailloux... la nature donne une certaine mélancolie à l’ensemble. Et sonne déjà la fin de l’été. _ 📷 @mikaeljansson #PourMLeMagazineDuMonde ✏️ @mariepierrelannelongue Stylisme @malinajoseph Direction créative @jbtalbourdet #mlemag #mlemonde #magazine #magazinecover #couverture #fashion #mode #septemberissue @jacquilouise__ @darthnoor @louisghewy @karinwesterlundd @alinamazic @catoush66 @julialangecasting

« Avant même qu’ils s’y allongent tous les deux, son fils sur le petit lit, lui en boule sur la banquette du fond, pour y dormir une dernière nuit avant de retrouver – son fils l’école, lui le grand rien et le tout à bâtir – le mobil-home s’est transformé en écran sur lequel les ombres de l’été béni qui s’en va dansent leur dernière ronde. La silhouette d’un planeur qui se découpe dans sa chute, prêt à sortir du champ, les arbres projetés sur l’ocre du véhicule qui font comme des cicatrices de plaies toutes fraîches, prêtes à guérir. Le contour plein et sombre d’une des deux chaises en plastique blanc sur lesquelles ils se sont tant assis, pour jouer aux cartes et au backgammon, pour ne rien se dire juste là, profitant de la présence physique de l’un et de l’autre, eux qui se sont tant manqués, qui dessine une forme de barrière. » Chaque semaine dans M, la romancière Aude Walker imagine une fiction à partir d’une œuvre photographique. Découvrez son texte en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil. _ 📷 «End of Season», Bussum, Pays-Bas, 2022, @marikehoex ✏️ @walkeraude #mlemag #mlemonde #fiction #litterature #camping

Lorde is unanimously cited as a guiding light by a new generation of singers at the forefront of the music scene. The domination of women-led pop music in the charts, as recent as it is spectacular, brings a broad smile to Lorde’s face. ”There was a more homogenized self that particularly women were supposed to present back then. I think it’s cool to show some edges; people want something to grab on to.“ Lorde has never stopped exploring the boundaries between genres, in tune with a generation for whom the adjective ‘fluid’ is part of everyday vocabulary. On ‘Virgin,’ ”I thought it was cool to have a document of my femininity at this specific age, even just to see how it changes, as it inevitably will,” she said. Lorde est unanimement citée comme une figure tutélaire par une génération de jeunes chanteuses anglo-saxonnes occupant le devant de la scène. Aussi récente que spectaculaire, la mainmise féminine actuelle sur les hit-parades inspire un large sourire à Lorde. « A mes yeux, la pop music a toujours été traversée par un flux constant de changements, glisse-t-elle. Lorsque j’ai sorti mes premières chansons, on attendait des femmes qu’elles se présentent de manière plus homogène. Aujourd’hui, l’originalité, la personnalité sont valorisées. On cherche des aspérités auxquelles s’accrocher. » Elle n’a jamais cessé d’arpenter les frontières de genres, raccord avec une génération pour qui l’adjectif « fluide » fait partie du vocabulaire courant. « J’avais envie, sur Virgin, de documenter ma féminité, pour voir ensuite comment elle évoluera. ». Read more in English or French by clicking on our linkinbio. Retrouvez notre article en français ou en anglais en cliquant sur le lien linkin.bio du compte @lemonde_en _ 📷 @jbtalbourdet #PourMLeMagazineDuMonde ✏️ @aureliano.tonet Stylisme @virginiebenarroch #mlemag #mlemonde @lorde @mattbenns @maudlaceppe @cam.t.artist

LE GOÛT DE M Que l’on dorme dans le futon immaculé d’un “ryokan” tradi­tionnel à Naoshima, les king size haut perchés d’un gratte­-ciel de Tokyo ou la chambre capsule d’une pension monastique, ces adresses disséminées dans tout le Japon invitent au voyage intérieur. D’île en île et de ville en ville, dans un beau mélange des architectures et des expériences. Découvrez-les en faisant glisser vers la gauche ou en cliquant sur notre lien en bio. _ #legoutdem #adresses #travel #voyage #hotel #japan @rokanaoshima @houseoffinnjuhlhakuba @hakuju_kan @patinaosaka @dourthing @muji_hotel @why.kamikatsu @hoshinoresorts.official @kyoto.marufukuro @shiroiyahotel @log_onomichi @aoyamagrand

Dans la pittoresque ville de Semur-en-Auxois (Côte-d’Or), on vient de loin visiter la tour lézardée de l’Orle d’Or ou la collégiale Notre-Dame. Les portes Sauvigny et Guillier une fois franchies, nous voilà dans le centre historique, avec ses rues pavées pentues, ses maisons à colombages et ses boutiques d’antiquités. Plus surprenante, cette galerie qui, nichée dans une bâtisse du XVIIe siècle de la rue Buffon, propose des lampes de style industriel et de fabrication locale. Jaunes, vertes, blanches… elles sont faites à partir de chemins de câbles que le designer Jules Levasseur découpe, assemble et soude dans le double atelier à l’arrière de sa galerie, donnant sur une cour arborée. Ici, il peut faire du bruit, scier le bois, cintrer le métal ou le souder à sa guise. Lauréat en 2014 du Grand Prix de la création de la Ville de Paris, Jules Levasseur pratique un design hors des sentiers battus. Il choisit comme matière première des objets industriels dont il détourne l’usage. Rien que du neuf et du local, « pour valoriser les métiers ouvriers, leur donner une visibilité, mais aussi maintenir des emplois en région », dit-il simplement. « Je passe beaucoup de temps à imaginer une autre vie à ces matériaux usinés, puis à les transformer et à faire les finitions, afin de ne pas se blesser avec les arêtes du métal brut, par exemple. » Découvrez notre article en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil. _ 📷 @jachymiak.claire / @hanslucas.photo #PourLeMonde ✏️ Véronique Lorelle #mlemag #mlemonde #design #galerie #lampe #metal @jules_levasseur_design

Lorsqu’elle était enfant, ses camarades d’école l’appelaient « Donna the dyke » (« Donna la gouine »). Quand elle fait part de son homosexualité à sa mère, celle-ci lui prédit une vie dure. « Être lesbienne n’a jamais été simple », reconnaît Donna Gottschalk. Née en 1949 à New York, avant la dépénalisation de l’homosexualité, la photographe autodidacte a saisi au fil des années le quotidien caché de ses amantes et compagnes de lutte. Un témoignage rare sur l’histoire de la communauté lesbienne de New York depuis les années 1960 que Le Bal, à Paris, expose pour la première fois en France. Retrouvez notre portfolio en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil. _ 📷 @donnagottschalk avec l’aimable autorisation de l’artiste et de @marcellealix, Paris ✏️ Étienne De Metz #mlemag #mlemonde #portfolio #lesbian #lgbt #photography @le_bal

Pendant plus d’un siècle, dans une arrière-cour de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, les maîtres verriers de l’atelier Lardeur ont dessiné et façonné des vitraux pour les édifices religieux. Depuis l’arrêt de son activité, rien n’a changé dans ce temple de l’artisanat d’art, qui accueille aujourd’hui des événements artistiques. Découvrez notre article en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil. _ 📷 @marionberrin #PourMLeMagazineDuMonde⁣ ✏️ @m_arieaparis #mlemag #mlemonde #architecture #atelier #factory #handcraft #artisanat #vitrail #stainedglass @atelierlardeur

Autrice et photographe, Marie Chioca est aussi cuisinière, jardinière et mère de famille nombreuse. Installée dans une maison du Vercors en pleine campagne, elle invente sans cesse de nouvelles recettes avec ses propres légumes, comme ces tomates farcies inspirées de celles de son grand-père, dont elle nous livre la recette, disponible en cliquant sur le lien linkin.bio de notre profil. _ 📷 @juliebalague #PourMLeMagazineDuMonde ✏️ @leventrelibre #mlemag #mlemonde #legoutdem #recette #recipe #tomatesfarcies @mariechioca